2020 a été une année difficile à vivre pour les étudiants. L’annulation des cours en présentiel ainsi que leur transformation en cours à distance ou en e-Learning ont eu un impact non négligeable sur la façon d’apprendre de nombre d’entre eux. De nouvelles techniques ont vu le jour notamment celle du Blended Learning.
Le Blended Learning ou « formation mixte » en français consiste en un mélange homogène de deux modèles d’apprentissage : l’eLearning et le présentiel. L’apprenant est au cœur de la formation et en devient l’ingrédient principal. Cette recette favorise l’interactivité et l’apprentissage en ligne de l’étudiant. Les sessions en présentiel, quant à elle, permettent l’échange avec le formateur ou les autres élèves sur des sujets que l’étudiant a choisi d’approfondir de son côté.
Modulable à souhait, cette formule peut comporter d’avantage d’eLearning ou au contraire miser davantage sur les interactions en présentiel.
Comme l’on peut s’en douter, le Blended Learning apporte de nombreux avantages à l’apprenant, mais également à l’école qui organise la formation.
L’étudiant progresse à son propre rythme avec la possibilité de suivre à volonté les modules de formation selon un parcours personnalisé. Adapté à son niveau, il est progressivement ajustable afin d’arriver à l’objectif de la formation. Grâce aux outils de reporting des LMS (NDLR: Learning Management System), le professeur pourra identifier le niveau de l’apprenant et effectuer un suivi personnalisé.
… mais attention à l’indigestion !
Comme toute nouvelle méthode d’apprentissage, le blended learning connait des adeptes enthousiastes, mais aussi quelques détracteurs. Cette méthode repose principalement sur de l’éducation numérique et, de ce fait, n’est pas à la portée de tout individu. Tout le monde n’est pas égal face à la technologie et il arrivera que le formateur perde plus de temps à expliquer le fonctionnement des outils qu’à s’intéresser au contenu du cours.
Dans cette formule mixte, une erreur classique serait également de trop privilégier l’utilisation de l’eLearning et de laisser de côté l’organisation de la formation classique. Cependant, le formateur, véritable pilier de la formation, permet la cohésion de groupe et suscite la motivation des apprenants. S’il advenait que les contacts des étudiants entre eux ou avec le professeur se fassent trop rares, on encourt un fort risque de perdre cette dynamique.
Bien qu’il existe depuis déjà un certain moment mais à plus petite échelle, le Blended Learning possède un certain nombre d’avantages notamment en termes de flexibilité. Il s’inscrit dans la nécessité de se « réinventer » qu’a entraîné l’année 2020. Cependant, comme toute nouveauté liée à la technologie, il n’est pas accessible à tout le monde. Il est donc à consommer avec modération !
François Redivo, étudiant en Relations publiques